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Moët Hennessy : la suppression de postes n’est pas une solution

La crise des droits de douane continue à produire des effets sur l’emploi dans la filière des vins, spiritueux et du champagne. Après la maison Rémy Martin, c’est maintenant Moët Hennessy qui annonce la suppression de 1000 à 1200 postes.

La direction a annoncé dans une vidéo envoyée aux salariés la veille du 1er mai que ces suppressions de postes se feront par la gestion du turn-over et le non-renouvellement des postes vacants.

Mais aucune information n’a été communiquée sur la nature des postes ni les sites qui seront touchés, laissant les salariés dans un flou total.

La FGTA-FO exprime une vive inquiétude face à cette décision brutale qui créée une pression sur les salariés et entrainera une charge de travail supplémentaire et des risques psychosociaux accrus.

D’autres mesures sont possibles avant de supprimer des emplois.

La FGTA-FO dénonce que cette situation n’a fait l’objet d’aucun CSE extraordinaire, mais a appris cette information, tout comme les délégués syndicaux, par voie de presse. Il est nécessaire que la direction passe par les instances officielles et non par des vidéos envoyées à tous les salariés.

La FGTA-FO reste pleinement mobilisée aux côtés des salariés.

Nous appelons une nouvelle fois les pouvoirs publics à agir sans délai pour soutenir l’ensemble de la filière et protéger les emplois menacés.