La FGTA-FO est engagée depuis de nombreuses années auprès des salariés de la production agricole, des entreprises du paysage, du maraîchage, de la viticulture, entre autres.
Pourtant, ces salariés sont souvent les grands oubliés des débats et des politiques agricoles.
Souvent considérés comme une variable d’ajustement pour des exploitations en difficulté, ces salariés subissent de plein fouet les conséquences de la crise. À cela, s’ajoutent des conditions de travail difficiles et des salaires insuffisants pour refléter l’importance de leur contribution à l’ensemble de la filière.
Face à cette situation, FO porte une revendication forte : conditionner les aides publiques et les allègements des cotisations sociales destinés aux exploitants à des engagements sociaux clairs et concrets.
Ces engagements devraient inclure plusieurs volets essentiels :
• Des salaires décents : revoir à la hausse les grilles salariales afin de mieux reconnaître le travail des salariés.
• De meilleures conditions de travail : garantir la sécurité et le bien-être des salariés sur leur lieu de travail.
• La protection des travailleurs saisonniers : lutter contre les dérogations abusives sur le temps de travail et les logements
• Une prévoyance santé solide : assurer une couverture sociale à la hauteur des besoins des salariés.
Ce « pacte social » que FO appelle de ses vœux serait un levier puissant pour réduire les inégalités dans le secteur agricole et mieux protéger ceux qui en constituent l’épine dorsale : les salariés.
En cette période d’élection des représentants aux Chambres d’agriculture, il est urgent que les salariés se mobilisent pour peser dans les décisions à venir et exiger un futur plus équitable pour tous.
En votant jusqu’au 31 janvier, les salariés peuvent s’assurer que leurs besoins et leurs droits ne soient plus relégués au second plan. Ensemble, faisons entendre la voix des oubliés de l’agriculture.
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