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Produits alimentaires élaborés : le pouvoir d’achat des salariés attendra encore…

Dans la branche professionnelle des produits alimentaires élaborés (ADEPALE), la dégradation du dialogue social avait conduit les organisations syndicales de salariés, la FGTA-FO en tête, à demander le passage des négociations en Commission mixte paritaire, c’est-à-dire en présence du ministère du Travail.

À la suite de la première Commission du 11 mai 2022, une deuxième commission s’est tenue le 7 juin avec à l’ordre du jour les salaires.

Pour la délégation FGTA-FO, composée de Didier Pieux, secrétaire fédéral, de Thierry Bertrand (Conserves France), et de Jérôme Mahé (Agis, groupe LDC), la politique salariale de la branche ne pouvait se limiter à un simple rattrapage du SMIC ou à de simples recommandations envers les entreprises.

La FGTA-FO a revendiqué et obtenu qu’un accord prévoyant une hausse de 6,90% des coefficients 120 au 195, de 6,75% du 205 au 345 et 4,10% à partir de 350 soit soumis à signature.

L’objectif pour la FGTA-FO est de maintenir une grille cohérente avec des vraies perspectives d’évolution pour les salariés.

Une clause de revoyure en cas de nouvelle augmentation du SMIC était incluse dans l’accord.

La FGTA-FO, en concertation avec ses syndicats de terrain, s’est portée signataire de l’avenant applicable dès le 1er juillet. Les salariés ont plus que jamais rapidement besoin d’une hausse de leur pouvoir d’achat.

Malheureusement, une organisation syndicale, dans une posture liée à son congrès, a choisi de ne pas signer cet accord, le rendant inapplicable. La FGTA-FO respecte cette décision mais regrette que les salariés vont encore devoir attendre pour enfin bénéficier de hausses de salaires significatives… Quelle occasion manquée !