Ce 15 octobre 2020, les salariés de l’hôtel Radisson Blu à Cannes ont répondu à l’appel à la grève lancé par FO.
FO demande le retrait du projet relatif à la réorganisation pour motif économique et du plan de sauvegarde de l’emploi.
Au sujet de la fermeture de la Thalasso et restaurant :
Contrairement aux dires de la direction, la Thalasso est un atout incontournable à la commercialisation de l’hôtel. Durant la saison basse hivernale, de nombreux touristes locaux venaient surtout par rapport aux services de la Thalasso. Fermer ce service serait un frein important pour le développement de l’hôtel.
Comment prétendre à quasi cessation d’activité après de tels investissements ? Pourquoi ne pas avoir cherché à externaliser la restauration pour favoriser la reprise du personnel ?
FO et les membres du CSE soupçonnent la direction de dévaloriser les atouts de notre bel établissement et permettre le remplissage maximal.
Comment peut-on imaginer une hôtel 5 étoiles sans restaurant gastronomique ; sans piscine ; sans spa ; sans bar…
Comment justifier une telle réduction d’accès à la « plus belle vue panoramique de Cannes. »
Au sujet de la réorganisation pour motif économique ;
Le plan de sauvegarde de l’emploi contient une très importante modification des conditions de travail par la poly-compétence et l’annualisation du temps de travail. Le refus de ces modifications amènerait directement vers un licenciement économique, ce qui laisse croire qu’il s’agit ici d’un chantage à l’emploi clairement exprimé.
Au sujet de la sauvegarde de l’emploi ;
Le refus catégorique des mesures gouvernementales pour la sauvegarde de l’emploi (décret 2020-926 du 28 juillet 2020, APLD) laisse à croire que le recours aux licenciements reste une priorité pour les dirigeants. En effet, sous condition de déposer un accord APLD avant le 31 octobre, 60 % du salaire brut serait pris en charge par l’État.
Au sujet de la rémunération des salariés ;
Les salaires n’ont plus été augmentés depuis trois ans ;
Un montage financier avec des charges locatives extrêmement élevées empêche depuis 2009 le moindre versement de « participation » ;
Aucune prime liée aux risques de contamination du virus COVID-19 n’a été distribuée, malgré le grand nombre de clients venant de tous les pays.
C’est pour ça que FO et les salariés revendiquent :
> Le retrait du projet relatif à la réorganisation pour motif économique et du plan de sauvegarde de l’emploi
> La réouverture du restaurant et du bar
> Une ouverture d’une négociation portant sur une augmentation des salaires
> Une prime de risque COVID-19