La Direction Générale du Travail a reçu les organisations syndicales des branches dont les grilles de salaires se retrouvent en partie sous le seuil légal à la suite de l’augmentation du SMIC au 1er octobre. La FGTA-FO a donc pu exposer ses arguments sur l’impasse dans laquelle se trouve le dialogue social et le pouvoir d’achat des salariés dans la Coiffure.
Cela fait trois années consécutives que les négociations salariales se concluent par un constat d’échec dans la branche de la Coiffure malgré une forte inflation cumulée. A l’occasion des négociations annuelles, les deux organisations patronales ont parfois avancé des propositions totalement hors sol à tel point qu’un apprenti majeur gagne plus qu’un salarié aux premiers échelons…
La récente proposition des organisations patronales, qui aurait pu être entendue en début de l’année, ne l’est plus compte tenu de la forte inflation actuelle, notamment sur les prix de l’énergie.
Malgré les aides de l’État, il n’y a pas eu de redistribution aux salariés, qui pour la plupart sont encore en activité partielle. Pour la FGTA-FO, il faut agir vite afin que ce ne soit pas un secteur d’activité qui s’essouffle et qui crée une concurrence déloyale avec une mise aux enchères des salariés !
La Coiffure a perdu 3% de salariés entre 2016 et 2018.
La FGTA-FO revendique une attractivité des métiers qui passe par une formation certifiante ou diplômante, et la mise en place de formations pour anticiper la réinsertion professionnelle des seniors dès 40 ans.
La FGTA-FO attend une vraie revalorisation de 10%, puisqu’aucun accord n’a vu le jour depuis 2018, ainsi qu’un treizième mois.
Lors de la rencontre avec le Ministère, l’étude présentée par la Dares est venue conforter nos positions.
La branche Coiffure a pourtant été aidée par l’État à hauteur de 337 millions d’euros en 2020 et de 58 millions d’euros à ce jour en 2021 !
Comme le dit Dejan Terglav, secrétaire général de la FGTA-FO : c’est maintenant qu’il faut partager !