Lors de la CPPNI de la branche professionnelle des industries des produits élaborés, le bilan social a été présenté à l’ensemble des organisations syndicales.
La délégation FGTA-FO, composée de Thierry Bertrand (Conserves France), Philippe Caumeil (Soulié restauration) et de Didier Pieux, secrétaire fédéral, a largement commenté ce bilan.
Tout d’abord, il est regrettable que l’échantillon des salariés interrogés soit trop restreint. C’est un point d’amélioration.
Sur le contenu, il apparaît que 48 % des salariés démissionnent chaque année, et que nombre d’entre eux quittent définitivement le secteur. Ces chiffres témoignent du mal-être des salariés qui se retrouvent la plupart du temps dans l’industrie agroalimentaire par défaut. Ce manque d’attractivité est amplifié par les faibles rémunérations puisque beaucoup de salariés sont payés aux premiers niveaux. L’absence de perspectives d’évolution professionnelle est elle aussi pointée du doigt dans ce bilan social.
La FGTA-FO a fait part de ses revendications pour améliorer la situation : augmentation des salaires, suppression des postes pénibles, aménagement du temps de travail (3-8, semaine de 4 jours, etc.). La FGTA-FO a également dénoncé l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes (14 %) et la sous-représentation des femmes dans les postes à responsabilité.
La FGTA-FO sera force de proposition sur l’ensemble de ces thématiques dont les employeurs doivent s’emparer.
Par ailleurs, la FGTA-FO a signé un accord sur la modification des taux de cotisation du régime de prévoyance afin d’assurer la pérennité du régime.