Mardi 27 septembre les organisations syndicales étaient réunies en CPPNI (Commission Paritaire Permanente de Négociation et d’Interprétation) dans le cadre de la Convention Collective Nationale Coop Bétail et Viande avec les négociations de salaire à l’ordre du jour. La délégation de la FGTA-FO était composée de Guillaume Autrinal (Cooperl), Isabelle Egurbide (FIPSO), Ludovic Borel (Defial/Normival) et Richard Roze, secrétaire fédéral.
Pour rappel, la FGTA-FO avait été signataire de l’augmentation de salaire en janvier 2022. La négociation s’était conclue par 3,10% sur le niveau 1 échelon 1 et 3% sur le niveau 1 échelons 2 et 3, ainsi que sur le niveau 2 échelon 1. Le reste de la grille bénéficiant d’une augmentation linéaire de 2,8 % à partir du niveau 2 échelon 2. Cette augmentation prenant effet au 1er janvier 2022. La FGTA-FO avait été signataire de cet accord de salaire en janvier 2022.
Lors du tour de table du 27 septembre, la FGTA-FO et l’ensemble des organisations syndicales revendiquaient 6% d’augmentation linéaire sur toute la grille.
Après plusieurs suspensions de séance, la délégation patronale est revenue avec une ultime proposition en proposant une augmentation de 4,66% sur les niveaux 1, 4,50% sur les niveaux 2 et 4% sur le reste de la grille des employés ouvriers. Sur les agents de maîtrise et TAM, l’augmentation se situait entre 3,50 et 3%, et sur la population cadre 2,50%.
Pour la FGTA-FO, le compte n’y était pas avec une inflation qui se situe à près de 6% sur 1 an.
La FGTA-FO a pris ses responsabilités et a fait une contre-proposition en demandant une augmentation de 4,66% sur les niveaux et échelons des employés ouvriers pour sortir de cette « impasse ». La délégation patronale a refusé notre contre-proposition. Dans ces conditions, nous ne sommes pas signataires de cet accord de salaire. Aucune organisation syndicale ne s’est positionnée pour signer cet accord.
La FGTA-FO ne peut que regretter l’attitude de la délégation patronale qui n’a pas voulu se saisir de notre contre-proposition et qui laisse par conséquent 5 coefficients en dessous du SMIC !
Richard Roze, secrétaire fédéral