Les négociations salariales étaient à l’ordre du jour de la Commission paritaire de la branche professionnelle des pâtes alimentaires (SIFPAF).
La délégation FO était conduite par Christian Crétier, secrétaire fédéral, accompagné de Patrick Masséna (Groupe Panzani La Montre) et de Florent Picano (DSC FO Groupe Panzani).
La délégation des employeurs nous a annoncé autoritairement leur proposition, partant du premier coefficient à 11,07 euros, taux horaire du SMIC, puis en appliquant une dégressivité jusqu’au dernier.
Bien évidemment, tous les arguments traditionnels des employeurs ont été avancés : hausse des prix, de l’énergie, de l’inflation, etc.
Pour la délégation FGTA-FO, nous constatons tout d’abord le manque de négociation sur ce thème. Nous faisons part de notre compréhension vis-à-vis de la situation économique et des difficultés que peuvent rencontrer les employeurs. Néanmoins, nous ne pouvons indexer les salaires par rapport au prix de l’électricité !
Pour la FGTA-FO, la grille des salaires est un atout majeur en faveur de l’attractivité de la branche professionnelle.
Dès lors, nous proposons 5% d’augmentation sur toute la grille en faisant remarquer le tassement de grille important effectif et la faiblesse des écarts entre coefficients, qui n’est plus en phase avec les classifications. Dès lors, notre demande est plus que justifiée.
Nous avons également mis en garde les employeurs sur le fait qu’une augmentation du SMIC se dessinait à l’horizon, au 1er novembre, et qu’il sera encore plus difficile d’opérer un réajusterment.
La délégation employeurs nous a fait part de leur absence de mandat pour signer à 5% !
La FGTA-FO restera ferme sur sa revendication compte tenu de l’envolée des prix qui pèse sur le pouvoir d’achat des salariés. La balle est maintenant dans le camp des entreprises !
Christian Crétier, secrétaire fédéral