La Commission Mixte Paritaire du 23 septembre 2022 avait à l’ordre du jour les salaires et l’accord APLD.
La délégation FGTA-FO, composée de Didier Pieux, secrétaire fédéral, Lionel Duzer (Euralis), Jérôme Mahé (Agis) et Thierry Bertrand (Conserves France), revendiquait une hausse générale des salaires de minimum 2.01% sur l’ensemble de la grille.
La délégation patronale a proposé en retour 2.01% mais seulement sur les niveaux 120 à 165.
Pour la FGTA-FO, cette proposition (qu’il faut additionner avec la 1ère hausse de salaire obtenue en début d’année) est largement insuffisante au vu de l’inflation qui pèse sur le pouvoir d’achat des salariés.
Dans ces conditions, tout comme les autres organisations syndicales, la FGTA-FO a refusé de signer. La délégation fédérale a fait savoir qu’elle ne discuterait pas des autres thèmes à l’ordre du jour tant qu’aucun accord de salaires satisfaisant n’aura été trouvé.
La FGTA-FO a interpellé la délégation employeur sur le fait qu’elle privilégiait toujours les actionnaires aux salariés dont elle se sert comme variable d’ajustement face à la hausse des prix de l’énergie malgré les aides mises en place par l’État.
Dans ces conditions, comment les employeurs peuvent-ils se plaindre de leurs difficultés à recruter sur des postes clefs ?
La FGTA-FO déplore ce nouvel échec dans les relations sociales avec l’ADEPALE malgré le passage en Commission Mixte Paritaire.
Pour la FGTA-FO, la position est claire : la prochaine réunion ne devra porter que sur les salaires et devra aboutir à un accord. Les salariés doivent obtenir la reconnaissance qu’ils méritent et pouvoir vivre décemment de leur travail.