A la suite de la dernière mesure d’audience de la représentativité des organisations syndicales, la FGTA-FO a retrouvé sa place à la table des négociations dans le mareyage.
Ce retour était attendu et plusieurs sujets ont fait l’objet de propositions de la part de la délégation emmenée par Didier Pieux, secrétaire fédéral.
Le contrat intermittent, largement utilisé dans cette branche professionnelle, est une forme de CDI avec des périodes de non-activité ou de basse-activité selon les saisons. Pour la FGTA-FO, ce contrat offre trop de possibilités de dérogations contraires à la sécurisation des salariés. Un recadrage est nécessaire et la FGTA-FO a émis des recommandations en ce sens.
Sur la formation et les difficultés de recrutement du secteur, la FGTA-FO a proposé de travailler à une charte des métiers en tension à l’image de ce qui a été mis en place dans plusieurs branches de l’artisanat alimentaire. L’objectif est d’améliorer l’offre de formations (instauration d’un bac pro par exemple) et de développer l’attractivité du mareyage en donnant des perspectives aux salariés à travers des parcours formateurs et des postes à responsabilités bien rémunérés.
Sur la question du pouvoir d’achat, la FGTA-FO a demandé qu’une prime de transport défiscalisée soit inscrite à l’ordre du jour des prochaines négociations pour que les salariés puissent faire face à l’inflation importante sur les prix de l’énergie.