FO dénonce la casse sociale par le passage répété et massif en location gérance (ou franchise) des magasins de notre Groupe.
Ce jour la direction nous annonce le passage en location-gérance de 16 hypermarchés et 27 supermarchés, dont les noms suivent :
HYPERS : ANGERS ST SERGE – ANGLET – PORTET SUR GARONNE – RENNES ALMA – AMIENS – COQUELLES – MULHOUSE – TOURVILLE LA RIVIERE – AULNAY SOUS BOIS – BERCY – NOISY LE GRAND – IVRY – GRENOBLE GRAND PLACE – MARSEILLE BONNEVEINE – MARSEILLE GRAND LITTORAL – VITROLLE.
SUPERS : LE MANS LES MAILLETS – VATAN – BOUSSAC – TOURCOING – MIRECOURT – BOURBOURG – BULLY LES MINES – ENNERY – LE PETIT QUEVILLY – NEUVILLE LIBERATION – RENNES 3 SOLEILS – AURAY DE GAULLE – PUISEUX PONTOISE – RUBELLES – SAINT GERMAIN EN LAYE – PARIS PROCESSION – PARIS DEMOURS – ST FONS – ST QUENTIN FALLAVIER – RIVE DE GIER – VEAUCHE – ST MARCEL – ST MICHEL DE MAURIENNE – TOULON BOURGEOIS – SETE – MEZE – BAYONNE MARRACQ (SUPERADOUR).
Est-ce la fin du modèle intégré ?
Quelle est la volonté d’Alexandre Bompard ?
Carrefour a-t-il pour ambition de ressembler à Leclerc ou Intermarché et perdre ainsi ce qui fait sa différence et sa force ?
Malgré les accords, arrachés par FO, préservant les garanties APGIS, les tickets restaurants, la priorité de réembauche, la remise sur achat de 10%, le volontariat du travail du Dimanche, le Congé de Fin de Carrière, le compte n’y est pas.
FO revendique que la Direction du Groupe propose une vraie stratégie commerciale porteuse de richesse et stoppe ce projet destructeur de statut social et d’emploi.
FO Carrefour affirme que la perte de pouvoir d’achat engendrée par le changement de statut provoque la paupérisation des employés, déjà touchés de plein fouet par la crise sanitaire.
Fidèle à nos valeurs de dialogue social et de solidarité, FO exige que les magasins en difficulté économique et déjà identifiés comme étant susceptibles de passer en location-gérance bénéficient d’une alternative commerciale et innovante, leur permettant de pouvoir rester dans le réseau intégré.
FO revendique l’ouverture d’une négociation pour l’amélioration de la Clause Sociale.
Seule garantie, pour les salariés de ne pas se retrouver aux minima de branche.