Ces derniers jours, on entend beaucoup parler de solidarité, de retour aux valeurs essentielles, à la simplicité, etc., beaucoup moins du fait que la crise du Coronavirus n’aura jamais mis autant en avant la fracture sociale entre la France qui produit et celle qui ordonne, celle qui s’emploie dans les usines, les magasins et les entrepôts, et celle qui télétravaille.
Chez Labeyrie, le personnel des bureaux a été rapidement mis à l’abri en début de semaine, décision bien sûr saluée par FO. Pour ce qui est des salariés affectés à la production, les choses se sont passées tout autrement.
Absence de masque, pas de protocole pour les gestes barrières, personnel côte à côte sur les lignes de production, mise à l’écart des représentants du personnel pour l’évaluation des risques et l’élaboration du document unique… FO a donc fait valoir son droit d’alerte pour faire cesser ce délit d’entrave et protéger au plus vite des salariés potentiellement exposés.
Après une semaine de mobilisation des élus, FO a obtenu satisfaction par l’instauration de règles de sécurité sanitaires.
La FGTA-FO a soutenu avec force l’action de son syndicat et appelle tous les salariés de ses secteurs subissant ce type de management inacceptable à se rapprocher de ses services afin d’agir avec efficacité.
La protection de la santé des salariés tout collèges confondus devrait être une chose essentielle et simple. L’action des salariés organisés en syndicat toutes catégories confondues pour faire reconnaitre ces droits est aussi une forme de solidarité qui doit être respectée, particulièrement dans cette période dite d’union nationale.