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Réindustrialisation et souveraineté alimentaire : la FGTA-FO prend position

La FGTA-FO salue l’initiative de la Confédération FO d’ouvrir un cycle de discussions consacré aux enjeux de la réindustrialisation. Cette thématique sera au cœur des travaux de la conférence « Travail – Emploi – Retraites » ouverte vendredi dernier, et elle constitue un enjeu majeur pour l’avenir du pays.

L’industrie agroalimentaire occupe une place stratégique : 520 000 emplois sur les 3,08 millions d’emplois sur l’ensemble de l’industrie. Pour la FGTA-FO, c’est un secteur central, qui couvre 19 de nos branches professionnelles et plus de 20 000 entreprises, majoritairement des PME et des TPE. Autant dire que ce dossier touche directement un nombre considérable de salariés et d’entreprises que notre organisation représente et défend au quotidien.

Au-delà des enjeux d’emploi, l’industrie agroalimentaire est un pilier de notre souveraineté alimentaire. Dans un contexte de mondialisation accrue, marqué par une augmentation continue des importations de matières premières, notamment la viande, la question de la capacité de la France à produire, transformer et garantir l’accès à une alimentation de qualité devient cruciale.

C’est pourquoi la FGTA-FO appelle à la construction de revendications claires, ambitieuses et négociées sur l’avenir de cette industrie.

Nous alertons également sur les dangers que représente la signature de l’accord Mercosur : un texte susceptible de provoquer une concurrence déloyale en autorisant sur notre marché des produits dont les normes sanitaires et environnementales sont bien inférieures aux exigences françaises. La France ne peut pas sacrifier ni la santé des consommateurs, ni l’avenir de ses filières, ni celui de ses salariés.

 

Laurent Rescanières, secrétaire général de la FGTA-FO

Alain Wanègue, secrétaire fédéral en charge du secteur laitier

Richard Roze, secrétaire fédéral en charge de la filière viande