La charge mentale, le renoncement à consulter un médecin : les salariés aidants s’épuisent pour prendre soin de leurs proches. Agés en moyenne de 42,2 ans, les aidants ont des attentes claires. Ils ont besoin de moyens financiers, d’aménagements d’horaires, d’information sur leurs droits et les dispositifs d’aide, de congés intermittents et de congés pour proches aidants mieux rémunérés.
Une révélation : 81% des DRH sont convaincus que le soutien aux aidants est un levier de performance pour l’entreprise. Pourtant, 55% d’entre eux estiment que le nombre de salariés aidants n’est pas évalué correctement, principalement parce que seulement 25% des salariés aidants informent leur employeur de leur situation.
Les coûts cachés de l’aidance restent largement méconnus, bien que les DRH reconnaissent un impact négatif sur la productivité (de 75% à 83%, contre 40% à 45% selon les salariés aidants). Pourtant, les aidants développent des compétences utiles pour l’entreprise, selon 81% des DRH (contre 44% des salariés aidants).
La conviction partagée : il coûte plus cher de ne rien faire que d’agir, selon 86% des salariés aidants et 76% des DRH. Cette perspective est
partagée en grande partie (61%) par les partenaires sociaux interrogés.
Les partenaires sociaux se montrent favorables à la négociation collective sur les salariés aidants, mais ils ont besoin d’informations et de formations. L’identification des salariés aidants est un enjeu majeur pour la majorité d’entre eux.
Parmi les solutions évoquées, l’idée d’un salarié “référent” pour les aidants est bien accueillie : une solution efficace pour les DRH, appréciée par 74% des salariés aidants, et partagée en majorité par les partenaires sociaux, malgré quelques réserves.
L’OCIRP et Viavoice vous invitent à découvrir l’étude complète pour comprendre l’impact des aidants sur l’entreprise et les pistes pour mieux les soutenir. Ensemble, transformons les défis des aidants en opportunités pour nos entreprises.