“Dans la coiffure, les syndicats patronaux se font tirer les cheveux. Depuis 2018, donc bien avant la crise sanitaire, les négociations salariales n’ont cessé d’échouer. Un nouveau rendez-vous entre syndicats et patronat est prévu ce mercredi pour tenter de trouver un accord. La proposition des chefs d’entreprise reste limitée à une hausse de 0,5 % à 0,8 %. Inadmissible pour FGTA-FO, le syndicat majoritaire de la filière, surtout dans cette nouvelle période d’inflation. D’autant, que la branche coiffure a été aidée par l’Etat à hauteur de 337 millions d’euros en 2020 et de 58 millions d’euros à ce jour en 2021, note le syndicat. En octobre, le cabinet d’Elisabeth Borne a tapé du poing sur la table pour tenter débloquer la situation. Sans résultat pour l’instant. Selon FO, la profession a perdu 3 % de salariés entre 2016 et 2018 et près de 10.000 postes seraient non pourvus. Un manque d’attractivité lié au travail le week-end et aux petits salaires. Un coiffeur confirmé avec un CAP gagne environ 1.600 euros brut. Dans les salons d’esthétique, en revanche, un accord de branche a été trouvé. Après une hausse de près de 3 % des salaires en 2020, les partenaires sociaux ont signé un nouvel accord en décembre pour une revalorisation entre 4 % à 5 %.”
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