La branche de la charcuterie de détail est confrontée depuis plusieurs années à un manque important de main d’œuvre qualifiée.
Les difficultés de recrutement concernent plus particulièrement deux catégories d’emploi :
- Les métiers en production (charcutier-traiteur, chef de laboratoire…)
- Les métiers de la vente (vendeur, vendeuse, responsable de vente, manager de boutique…)
Du fait de la crise sanitaire, ces difficultés concernent également le personnel de service (extras) pour les prestations de traiteur évènementiel.
Les partenaires sociaux dont la FGTA-FO et le ministère du Travail (en présence de Mme Elisabeth Borne) ont donc signé ce jour une charte d’engagement pour favoriser la formation en apprentissage et développer l’attractivité de la charcuterie artisanale.
Pour Didier Pieux, secrétaire fédéral : “Les métiers de la charcuterie artisanale ont longtemps été dévalorisés du fait de leur caractère manuel. Pourtant, les perspectives d’emploi sont bonnes et bon nombre de salariés finissent chefs d’entreprise. Au niveau des parents des jeunes, la mentalité a évolué sur ces métiers. Là où il reste du travail, c’est au niveau de l’Education Nationale. L’apprentissage et l’artisanat doivent être valorisés. A ce titre, je regrette que M. Blanquer, ministre de l’Education, se soit désisté ce matin.“
Cette charte contient de nombreux engagements sur la promotion, la communication, la formation, le développement de l’apprentissage, etc.