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Salaires dans l’Esthétique : la FGTA-FO reçue par le ministère du Travail

Afin de renforcer l’attractivité des métiers dont les premiers niveaux de salaires sont situés sous le SMIC, le ministère du Travail a reçu le 14 octobre 2021 l’ensemble des organisations syndicales du secteur de l’Esthétique.

A cette occasion, la FGTA-FO a, par l’intermédiaire de Stéphanie Prat Eymeric, secrétaire fédérale, fait part de ses constats et revendications.

La FGTA-FO a constaté que les coefficients où l’on trouve le plus de salariés sont :

  • coefficient 175 : 38% des salariés en CDI pour un salaire mensuel conventionnel de 1569€
  • coefficient 200 : 20% des salariés en CDI pour un salaire mensuel conventionnel de 1659€
  • coefficient 245 : 39% des salariés en CDI pour un salaire mensuel conventionnel de 1816€ échelon A 1852€ échelon B (écoles)

La FGTA-FO constate aussi que dans les TPE, le salaire net moyen ne dépasse pas les 1500 euros. La négociation de branche joue un rôle moteur dans la protection du pouvoir d’achat de ces salariés et doit donc être à la hauteur des enjeux liés à l’inflation ainsi qu’à la hausse du SMIC.

La FGTA-FO prend en compte que les instituts ont été fortement touchés par la crise avec beaucoup de période où ils ont dû rester fermés.

Selon l’étude PIC, il ressort que cette profession est en faible capacité de rebond pour 2022, étant donné que les employeurs ont diminué la masse salariale.

Cependant, au mois d’octobre 2020, nous avons pu signer un accord de salaires avec une grille réévaluée en moyenne à hauteur 2% mais, la branche professionnelle n’étant pas parvenu à un d’accord en 2019, cette augmentation n’a pas été suffisante pour ne pas être rattrapée par le SMIC en janvier 2021.

La FGTA-FO revendique donc :

– La révision de la politique salariale (aération de la grille, premier niveau de la grille au-dessus du SMIC)

– Une amélioration de l’évolution professionnelle (demande d’ouverture de négociations sur la mise en place de formations, par exemple pour anticiper le reclassement professionnel ou valoriser le tutorat, puisque de nombreux salariés de plus de 30 ans quitte la profession).

– La mise en place d’un treizième mois.