La première réunion entre les organisations syndicales de salariés et les organisations patronales sur le télétravail s’est tenue le 2 septembre 2020. Lors de celle-ci, les délégations d’employeurs n’ont toujours pas acté le fait d’entrer en négociation pour aboutir à un Accord National Interprofessionnel (ANI).
Pour la FGTA-FO, cette position est incompréhensible, particulièrement compte tenu du contexte sanitaire actuel. Toutefois, certaines organisations patronales ont montré des signes d’ouverture. La FGTA-FO espère donc un changement de position rapide de l’ensemble des syndicats d’employeurs.
Sollicitée par la Confédération FO, la FGTA-FO a fait part ce jour de son expérience dans le domaine des accords de télétravail, puisqu’un certain nombre de grosses entreprises du privé ont déjà négocié de tels accords.
Un partage d’informations sur une base de données des accords signés et de leurs points positifs/points à éviter va être mis en place. La FGTA-FO y prendra une part active.
La FGTA-FO a réitéré ses positions sur deux axes principaux :
- Le potentiel ANI devra s’articuler autour des droits fondamentaux de respect de la vie privée, droit à la déconnexion et des conditions de travail.
- Faire de la formation un point clef, que ce soit pour les salariés concernés mais aussi pour les managers afin de limiter les mauvaises pratiques.
La FGTA-FO a rappelé qu’elle souhaiterait une définition claire des postes éligibles au télétravail. Par ailleurs, la proposition de profiter du télétravail pour développer les bassins d’emplois en difficulté doit être étudiée avec la plus grande attention, et ce pour ne pas mettre le doigt dans l’engrenage de la délocalisation des emplois.