Chaque année scolaire, la prime d’intermittence est égale à 3% minimum du salaire annuel de base perçu au titre du contrat de travail intermittent pour les salariés ayant un an d’ancienneté dans l’entreprise.
La fermeture des écoles se traduit par l’allongement de la période non travaillée. De ce fait, elle risque d’impacter fortement cette prime « de précarité » et elle disparaîtra pour certains.
Cette situation est un coup dur supplémentaire pour les intermittents déjà fragilisés par la nature même de leur contrat de travail.
Nous refusons d’ajouter de la misère à la précarité.
La FGTA-FO appelle ainsi toutes les entreprises du secteur de la restauration collective à verser, sans condition, cette prime d’intermittence.
Elle se félicite, d’ailleurs, de l’aboutissement de la revendication de FO au sein du groupe Sodexo qui a décidé de la maintenir dans toutes ses filiales (SOGERES, la Normande, Sagere, C MIDY, Sodexo éducation) : une revendication forte de nos représentants.
Nous demandons également la prise en compte des heures du chômage partiel dans le calcul de leur 13e mois.